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Inra Productions Animales

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Cơ quản chủ quản:  INST NATL RECHERCHE AGRONOMIQUE , Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE)

Lĩnh vực:
Animal Science and Zoology

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Các bài báo tiêu biểu

Céréales entières pour les poulets de chair : le retour ?
Tập 11 Số 5 - Trang 349-357
Virginie Noirot, Isabelle Bouvarel, Bruno Barrier-Guillot, J Castaing, J.L. Zwick, Michel Picard
L’utilisation des céréales entières distribuées avec un aliment complémentaire dans l’alimentation du poulet de chair présente un regain d’intérêt avec les succès rencontrés dans certains élevages d’Europe du nord. Les résultats de la recherche permettent de comparer les trois principaux modes de distribution des deux aliments : l’alimentation séparée dans l’espace, le mélange et l’alimentation séquentielle. Mélange et alimentation séquentielle sont adaptés à l’élevage : ces techniques permettent de mieux contrôler les proportions de céréale et d’aliment complémentaire consommées par les poulets. L’alimentation séparée laisse en revanche s’exprimer les facteurs individuels de la sélection alimentaire et ne permet pas toujours d’obtenir la croissance et la composition corporelle escomptées par l’éleveur. Le poulet digère aussi bien les céréales entières que broyées. Il est capable de s’adapter rapidement à un régime comportant une céréale entière, en modifiant son comportement alimentaire. La présentation physique et la composition de l’aliment complémentaire affectent la proportion de céréales consommée. Les céréales entières induisent un développement du gésier, dont les effets sur la digestion et la prévention de la coccidiose méritent d’être approfondis. La technique du mélange est maîtrisée et appliquée dans les élevages d’Europe du nord, avec des systèmes de distribution informatisés. Il reste à valider en pratique le mode de distribution séquentiel, moins coûteux que le mélange, et à étudier l’intérêt économique réel de cette méthode d’alimentation pour l’éleveur de poulet en France.
Conduite et gestion des transitions alimentaires chez les oies destinées à la production de foie gras
Tập 25 Số 5 - Trang 419-430
J. Arroyo, Laurence Fortun-Lamothe, Julien Dubois, Franck Lavigne, Alain Auvergne
Le mode de conduite alimentaire des oies destinées à la production de foie gras nécessite de nombreux changements de rythme d’ingestion et de nature d’aliments. L’objectif de cette synthèse est, après avoir présenté l’anatomie, les besoins nutritionnels, la croissance et la conduite alimentaire, d’identifier les causes et les solutions envisageables pour affronter ces périodes sensibles. En effet, afin de préparer les oies à recevoir une forte quantité d’aliments dans une période courte (gavage), les oies sont soumises tout au long de leur vie à des changements d’aliments et de rythmes d’accès aux mangeoires afin d’augmenter leur capacité d’ingestion. Lors de chacune de ces phases de transitions, on observe fréquemment des baisses de consommation, ce qui entraine une hétérogénéité entre les lots et une réduction des performances des animaux. La gestion de ces transitions vient se confronter aux capacités d’adaptation comportementale et digestive des animaux face à des modifications des caractéristiques sensorielles et physico-chimiques des aliments : couleur, texture, taille des particules, capacité de rétention hydrique, composition nutritionnelle dont la nature de l’amidon (ratio amylopectine/amylose). La gestion de ces transitions consiste à trouver un compromis entre les préférences alimentaires des animaux et leur préparation à la période de gavage pour la production de foie gras.
La maîtrise de la tendreté de la viande bovine : identification de marqueurs biologiques
Tập 22 Số 4 - Trang 331-344
Nicolas Guillemin, Isabelle Cassar‐Malek, Jean-François J.-F. Hocquette, Catherine C. Jurie, Didier D. Micol, Anne Listrat, Hubert H. Levéziel, Gilles Renand, Brigitte B. Picard
La tendreté de la viande bovine présente une forte variabilité non maîtrisée qui est à l’origine d’une insatisfaction des consommateurs. De plus, il n’existe pas d’outils fiables et utilisables par la filière bovine pour prédire ce critère de qualité. Depuis de nombreuses années, l’implication des caractéristiques musculaires (collagène, lipides, systèmes protéolytiques, fibres) dans la tendreté a été bien étudiée. Toutefois, lorsque ces caractéristiques sont maîtrisées, il demeure encore une variabilité élevée et non expliquée. Afin d’approfondir les connaissances sur l’origine de cette variabilité, des études de génomique fonctionnelle ont été conduites durant les 10 dernières années. Ces approches permettent de rechercher sans a priori des gènes ou des protéines dont l’expression varie en fonction de la tendreté de la viande. Ces études ont permis d’établir une liste de marqueurs biologiques de la tendreté dont l’analyse phénotypique pourra venir compléter les analyses génétiques de recherche de polymorphismes.