
Geomorphologie. Relief, Processus, Environnement
SCIE-ISI SCOPUS (1995-1996,2008-2022)
1266-5304
1957-777X
Pháp
Cơ quản chủ quản: Groupe Francais de Geomorphologie , GROUPE FRANCIAS GEOMORPHOLOGIE
Các bài báo tiêu biểu
Abstract Extensive thin gravel sheets mantle coastal dunes at Henderson Bay (Northland) and Whangapoua Bay (Great Barrier Island) on the Northeast coast of North Island, New Zealand. At each site, the surface distribution of the gravel has been mapped and sampled. At each locality the gravels extend above the 2-3 m (above MSL) limit of storm surge to 14-m elevation at Whangapoua and 32 m at Henderson Bay. The area of gravel exposed is 30,000 m2 at Whangapoua and 120,000 m2 at Henderson Bay. The gravel sheets are single-clast thick and comprise poorly sorted, granule to cobble-sized clasts. Particles are sub-rounded to sub-angular, indicating wave abrasion. A fluvial or colluvial origin for these deposits is discounted for both sites due to their isolation from streams and hillslopes. We also discount the possibility that these deposits are the product of aeolian transport on the basis of clast size (up to 67 mm) and elevation. We propose that they were swept there by tsunami. The freshwater wetlands behind the Henderson Bay dunefield provide further evidence for tsunami run-up. Here, a vibra- core records the landward reworking of beach and dune sand and Loisels Pumice into a freshwater wetland where it is preserved as a 5-cm interbed within peat. Bracketing radiocarbon ages on the enclosing peat provide a maximum age of 5590-5310 cal yr. BP and a minimum age of 1180-930 cal yr. BP for the sand-pumice deposit. At Whangapoua, optical ages on dunes sands from below the gravels range from 6700 ± 500 to 3700 ± 500 BP. However, the most reliable age estimate for the tsunami deposits is derived from Loisels Pumice, which is independently dated to 660-510 years BP. Within this time frame, the most probable mechanism for tsunami generation was the collapse of a submarine caldera (Healy caldera) that occurred circa 700 years BP on the Kermadec ridge to the north of New Zealand.
Résumé L'évolution récente du littoral sableux d'Argelès-Plage à Saint-Cyprien a été appréhendée par l'analyse diachronique de photographies aériennes verticales et de cartes topographiques. La méthode utilisée repose sur le traitement informatique des documents. Elle permet une comparaison précise de la position du trait de côte d'un document à l'autre. Néanmoins, comme toute méthode de ce type, elle comporte inévitablement certains risques d'erreur, notamment lors du processus de correction des photographies. Ces risques sont analysés et quantifiés de manière à définir une marge d'erreur. Une telle démarche est en effet indispensable pour conduire avec rigueur l'interprétation des résultats. Ces derniers montrent d'importantes variations de la position du trait de côte lors des soixante dernières années, en particulier de part et d'autre de l'embouchure du Tech, petit fleuve côtier qui a joué un rôle majeur dans l'évolution du littoral étudié.
Résumé L'évolution récente de la flèche de galets de Cayeux, en Picardie, France, est une illustration des ajustements morphologiques rapides (<100 ans) que peuvent connaître ces types d'accumulations constituées de dépôts grossiers lorsque leur bilan sédimentaire est perturbé par des actions humaines. La flèche est associée à un important estran sableux plat, plus ou moins large, affecté par de forts courants de marée (marnage moyen de vive-eau = 10 m) dominés par un courant résiduel du flot dirigé vers l'estuaire de la Somme. Malgré de nombreuses études sur la dynamique de la flèche de galets depuis plus d'un siècle, l'influence potentielle de ce bas estran sableux sur cette flèche n'a pas suscité beaucoup de curiosité. Étroit (<1 km) dans le secteur amont-dérive où la flèche a été fortement érodée, l'estran sableux s'élargit progressivement pour atteindre plus de 5 km à l'entrée de l'estuaire de la Somme. Cette évolution longitudinale témoigne d'une importante accretion en zone distale largement conditionnée par des apports de sables du large. En revanche, la flèche de galets montre, dans cette zone d'accrétion distale de l'estran sableux, des secteurs en érosion, en accretion ou stables. Cette alternance est conditionnée par la houle et par des gradients de dérive littorale qui déterminent la répartition longitudinale des galets originaires de l'érosion de falaises côtières normano-picardes au sud. Elle montre que l'estran sableux n'est pas fondamentalement responsable des variations dynamiques longitudinales de la flèche. Toutefois, il modère ou favorise l'érosion, le transport et le dépôt des galets, et constitue de ce fait un élément important dans l'explication de certaines tendances morphodynamiques récentes esquissées par la flèche.