Acta Endoscopica

La dysplasie épithéliale du tractus gastro-intestinal est définie comme une “lésion néoplasique non équivoque” confinée à la membrane basale. La dysplasie est la phase initiale du développement du cancer et elle peut être reconnue en étude morphologique de routine. Le diagnostic de dysplasie est lié à la reconnaissance en routine d’anomalies cytologiques, et architecturales sur les coupes colorées à l’hématoxyline-éosine. Différents types de dysplasie peuvent être distingués. L’histologie permet de distinguer différents sous-groupes mais la dysplasie peut se développer sur un tissu d’apparence normale ou un tissu inflammatoire chronique et dans ce cas, elle peut faire suite à une métaplasie. La dysplasie peut-être subdivisée en différents degrés de sévérité, qui dépendent de l’intensité des anomalies cytologiques et architecturales. L’histoire naturelle de la dysplasie est peu connue et sa progression vers le cancer est une notion précieuse. Toutefois, en pratique, la dysplasie n’est pas toujours un précurseur de lésion précancéreuse. Elle peut aussi constituer un marqueur de cancer invasif déjà présent.

After summarising the main principles of the laser effect and the transmission of light by optical fibres the authors describe the main components of endoscopic photocoagulation equipment using a laser beam. Several teams have performed numerous photocoagulations on animals as well as weveral therapeutic trials on human subjects. The hæmostasis of hæmorrhagic lesions has been satisfactorily obtained both from the point of view of effectiveness and safety. However the best type of laser and optical fibre remain to be determined and more understanding is required of the mechanism of the action of laser rays on living tissue. Other methods of performing hæmostasis by endoscope using different techniques are also envisaged. Laser-photocoagulation seems to offer certain undeniable advantages over these techniques and promises to be the therapeutic method of the future. This is especially so since its field of application can be enlarged to other areas of operative endoscopy.

En l’absence de stratégie bien établie la surveillance doit tenir compte des particularités du malade et de sa maladie. La surveillance de base est clinicobiologique. La surveillance morphologique ne doit pas être systématique mais raisonnée et adaptée à chaque cas. Il ne faut pas s’acharner à vouloir cicatriser des lésions endoscopiques. L’intérêt potentiel des index pronostics et des nouveaux marqueurs biologiques de l’inflammation doivent encore être évalués. La surveillance serait facilitée par des critères fiables de rémission d’une poussée, d’évolutivité de la maladie et de prédiction des rechutes. Il faut insister sur le fait qu’on ne soigne ni une VS, ni une coloscopie mais un malade et que le mot clef reste le bon sens.