Une discipline dans tmus ses états : la statistique à travers ses Traités (1800-1914)

Revue de Synthèse - Tập 112 Số 2 - Trang 161-206 - 1991
Michel Armatte

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Tài liệu tham khảo

PierreBourdieu, «Le champ scientifique»,Actes de la recherche en sciences sociales, 11, 1976, p. 88–104.

Cf. BrunoLatour,La Science en action, Paris, La Découverte, 1989.

Dictionnaire Petit Robert, Paris, 1989.

Ibid. Dictionnaire Petit Robert, Paris, 1989.

Cf. YvesChevallard,La Transposition didactique, polycopié pour l’École d’été de didactique des mathématiques, Université Paris VIII, juin 1980, et MichelVerret,Le Temps des études, t. 1, Paris, Champion, 1975.

Journées du R.E.H.S.E.I.S. sur l’histoire de l’enseignement des probabilités et des statistiques, Paris, 11–12 mars 1991, et thèseM. Armatte,op. cit. supra n. 1Préhistoire de l’économétrie: formes et usages du modèle linéaire jusqu’en 1930, thèse E.H.E.S.S., Dir. J. Mairesse, à soutenir en 1992, chap. 4.

Cf. Marie-NoëlleBourguet,Déchiffrer la France; la statistique départementale à l’époque napoléonienne, thèse 3e cycle, Université Paris I, 1983, partiellement publiée sous le même titre, Paris, Éd. des Archives contemporaines, 1988.

Cf. Jean-ClaudePerrot, «La statistique régionale à l’époque de Napoléon», inPour une histoire de la statistique, Paris, I.N.S.E.E., 1977, t. 1, p. 233–253.

Peuchet 1805 (les références abrégées dans les notes renvoient au corpus de l’Annexe 1, infra, p. 201).

Playfair 1802.

Donnant 1805.

Schlözer 1805.

FernandFaure, «The Development and Progress of Statistics in France», inThe History of Statistics, their Development and Progress in Many Countries, éd. JohnKoren, New York, Macmillan, 1918.

Ibid.,. p. 272.

Heuschling 1847.

Schlözer 1805, p. 83.

Causa materialis (territoire et population),causa finalis (objectifs de l’État),causa formalis (forme du gouvernement) etcausa efficiens (instruments de la puissance publique). Voir JochenHoock, «D’Aristote à Adam Smith: quelques étapes de la statistique allemande entre lexvii e et lexix e siècle», inPour une histoire de la statistique, op. cit. supra n. 13 Paris, I.N.S.E.E., 1977, t. 1, p. 477–492.

Schlözer 1905, p. 137.

Heuschling 1847.

Schlözer 1805, p. 43.

Schlözer 1805, «discours préliminaire», p. 23.

EricBrian,La Mesure de l’État. Recherches sur la division sociale du travail statistique aux xviii e etxix e siècles, Paris, thèse E.H.E.S.S., dir. J.-C. Perrot, déc. 1990, partie II, vol. 2.

«Aliis Exterendum.»

«Introduction»,Journ. of Roy. Stat. Society, 1, 1838, p. 1–3.

Donnant 1805, p. xvi–xvii.

Au sens de CarloGinzburg, «Signes, traces, pistes. Racines d’un paradigme de l’indice»,Le Débat, 6, nov. 1980.

Cf. J.-C.Perrot, préface àLavoisier,De la richesse territoriale..., 1791, Paris, Editions du C.T.H.S., 1988.

Pour celle-ci, voir M.Armatte,Les Traductions de l’homme au travail, mémoire D.E.A., Paris, C.N.A.M.-S.T.S., 1981.

Cf. Jean-BaptisteSay, «De l’objet et de l’utilité des statistiques»,Revue encyclopédique, sept. 1827, p. 529–553. — Cf. aussi ClaudeMénard, «Trois formes de résistance aux statistiques: Say, Cournot, Walras», inPour une histoire de la statistique, op. cit. supra n. 13, Paris, I.N.S.E.E., 1977, t. 1, p. 417–429.

Cf. YvesBreton, «Les économistes libéraux français et la statistique. Débats et controverses 1800–1914.»,J.S.S.P., 128,2, 1987.

Cf. Bernard-PierreLécuyer, «Préhistoire des sciences sociales»,Encyclopaedia Universalis, p. 1280–1288.

MauriceKendall, «Where Shall the History of Statistics Begin»,Studies in the History of Statistics and Probability, t. 1, 1970, p. 45–46.

Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat marquis deCondorcet, «Arithmétique politique»,Encyclopédie méthodique, Partie mathématique, t. 1, Paris, Panckoucke, 1784, p. 132–136. La trichotomie est reprise dans le «Tableau général de la science qui a pour objet l’application du calcul aux sciences morales et politiques»,Journal d’instruction sociale, 1793.

Donnant 1805, p. 11.

Cf.Actes du colloque Condorcet, Paris, Minerve, 1989.

Paris, Dunod, 1982.

Laplace 1825.

Que confirme notre tableau enAnnexe 2, p. 206.

Cf. B.Bru, «Estimations laplaciennes»,Estimation et sondages, éd. JacquesMairesse, Paris, Economica, 1988, p. 7–48.

Lacroix 1833.

Sur les premiers Cours de probabilité, cf. PierreCrépel, «Le cours d’arithmétique sociale d’Arago (1819–1830)»,Bulletin de la SABIX, 4, 1989.

Quételet 1828.

Quételet 1854.

Quételet 1835.

Cf. B.-P.Lécuyer, «Probability in Vital and Social Statistics: Quételet, Farr and the Bertillons», inThe Probabilistic Revolution, éd. LorenzKruger et al., Cambridge, M.I.T. Press, 1987, t. 2, p. 317–335.

Voir à ce sujet la première partie (chap. 2) de la thèse de ZhengKang,Lieu de savoir social. La Société de statistique de Paris au xix e siècle (1860–1910), Paris, E.H.E.S.S., dir. FrançoisFuret, sept. 1989.

Étudiées par B.-P.Lécuyer, «Médecins et observateurs sociaux: les Annales d’hygiéne publique et de médecine légale (1820–1850)», inPour une histoire de la statistique, op. cit. supra n. 13,, p. 445–476.

Quételet 1846.

Cf.M. Armatie, «La moyenne dans les traités de statistique», inMoyenne, Milieu, Centre. Histoire et usages,J. Feldman, G. Lagneau, B. Matalon, éds, colloque de la Société française pour l’histoire des sciences de l’homme, janv. 1989, Paris, Éd. de l’E.H.E.S.S., à paraître.

Quételet 1835, p. 21.

Pour une analyse de la conception de la statistique administrative par Quételet, au travers de son action dans les Congrès internationaux de statistique, voirE. Brian, «Statistique administrative et internationalisme statistique pendant la seconde moitié duxix e siècle»,Histoire et Mesure, 3–4, 1989, p. 201–224.

Dufau 1840. Publiciste, directeur de l’Institution impériale des jeunes aveugles de Paris, écrivain actif de la presse libérale modérée et auteur de vaudevilles, P.-A. Dufau a écrivain actif de la presse libérale modérée et auteur de vaudevilles, P.-A. Dufau a fondé plusieurs institutions de bienfaisance et publié uneHistoire générale de France en 7 vols (1819–1821).

Cournot 1843.

Ibid.,Cournot p. 123, 125.

JohnHerschel, «Sur la théorie des probabilités et ses applications aux sciences physiques et sociales»,Revue d’Edimbourg, juillet 1850.

Moreau de Jonnès 1856.

MauriceBlock (1816–1901), né à Berlin puis naturalisé français, est le délégué officiel de la France aux deux derniers congrès.

Bertillon 1895.

Cf.E. Brian,op. cit. supra n. 28,La Mesure de l’État. Recherches sur la division sociale du travail statistique aux xviii e siècles, Paris, thèse E.H.E.S.S., dir. J.-C. Perrot, déc. 1990, partie II, vol. 2.

Meitzen 1891.

Turquan 1891. Turquan est chef du Bureau de la S.G.F.

Qui s’appuie beaucoup sur leSystème de logique de JohnStuart Mill, 1843, trad.L. Piesse, Paris, Alcan, 1909, et sur laLogik de ChristophSigwart, vol. I, 1873, vol. II, 1878.

Cf. Les textes du cinquantenaire de la société publiés en 1909, ainsi que la thèse de Z.Kang,op. cit. supra n. 58..

Deux articles importants peuvent servir de fil conducteur à cette histoire de l’enseignement de la statistique en France: RolandPressat, «L’enseignement de la statistique en France à ses débuts (1850–1939)»,Journal de la Société de statistique de Paris, 128,1, p. 18–29; ChristianMorrisson, «L’enseignement des statistiques en France du milieu duxix e. siècle à 1960», inPour une histoire de la statistique, dir. JoëlleAffichard, Paris, Economica/I.N.S.E.E., 1987, t. II, p. 811–823.

Faure 1906.

Ibid.,Faure 1906, p. 53–55.

Liesse 1905.

Ibid. Liesse 1905, avant-propos.

ÉmileChheysson, «Les méthodes de la statistique», inConférences sur la statistique et la géographie économique faites en 1889–1890 à la réunion des officiers, Paris, Rozier, 1891.

Cf.Journal de la Société de statistique de Paris, 1888.

Cf.Bulletin de l’Institut international de statistique, t. II, 1887, p. 150.

Voir, par ex., OttoAmmon,L’Ordre social et ses bases naturelles, trad.H. Muffang, Paris, A. Fontemoing, 1900.

FrancisGalton,Natural Inheritance, Londres, Macmillan, 1889.

Bertrand 1889.

Laurent 1908, p. iii.

Il a traduit en 1912 la 3e édition de KarlPearson,La Grammaire de la science, Paris, Alcan; 1re éd. 1892.

LucienMarch, «Essai sur un mode d’exposer les principaux éléments de la théorie statistique»,J.S.S.P., 1910, p. 447–486.March 1930.

Cf. ErnestCoumet, «La théorie du hasard est-elle née par hasard?»,Annales E.S.C., XXV,3, mai-juin 1970, p. 574–598.

King 1912;Secrist 1917.

Julin 1910, 1921, 1928 (1923).

Aftalion 1928.

Bowley 1902, 1920, 1929.

Voir à ce sujet l’analyse d’AlainDesrosières, «La partie contre le tout: comment généraliser»,Estimation et sondages, dir. JacquesMairesse, Paris, Economica, 1988.

A. L.Bowley,The Nature and Purpose of the Measurement of Social Phenomena, 1915, Londres, P.S. King and Son, 1923.

Yule 1922, 1937.

Pour cette controverse Yule-Pearson, cf. DonaldMackenzie,Statistics in Britain 1865–1930: The Social Construction of Scientific Knowledge, Edimbourg, University Press, 1981, trad. DominiqueErbnöther, inLes Scientifiques et leurs alliés, MichelCallon et BrunoLatour, eds, Paris, Pandore, 1985.

H. Jerome,in Jerome 1924, consacre un appendice de vingt pages au matériel du «laboratoire de statistique» et à l’organisation des «travaux pratiques».

Au sens de MichelCallon, «Éléments pour une sociologie de la traduction»,L’Année sociologique, 36, 1986, p. 169–208.