Pad test court versus pad test ultracourt. Étude prospective randomisée
Tóm tắt
Le pad test court validé par l’ICS est comparé à un pad test rapide chez des patientes présentant une incontinence urinaire d’effort. 36 patientes ont été incluses dans l’étude, de manière prospective. Elles avaient toutes un examen clinique non-concordant avec la symptomatologie: fuites non-constatées à l’examen clinique alors que la patiente s’en plaignait ou fuites de trop faible volume par rapport à l’anamnèse. Certaines patientes (groupe A) ont eu le pad test court (ICS) après remplissage de la vessie à un volume standardisé (300 ml). Puis, après vidange de la vessie un deuxième pad test (ultracourt). D’autres patientes (groupe B) ont subi les deux pad tests dans l’ordre inverse. L’attribution des patientes dans les groupes à été randomisée. Toutes les patientes ont rempli les questionnaires UDI et MHU. Les deux groupes ont été comparables (17 patientes en groupe A et 19 en groupe B). Chez 24 patientes, les résultats des deux tests ont été qualitativement concordants (tous positifs chez 15 et tous négatifs chez 9), alors qu’ils ne l’ont pas été chez 11 d’entre elles (pad test court positif et ultracourt négatif chez 6 et l’inverse chez 5). Les volumes vésicaux comparés pour les deux tests ont été égaux, suggérant des conditions d’examen comparables. Il n’y a pas eu de corrélation entre les pertes objectivées par pad test et les questionnaires UDI ou MHU. Par ailleurs, sur le plan quantitatif, il existe une corrélation entre les deux pad tests, mais qui diminue quand le volume de la fuite est important. L’absence de corrélation entre les différents types de pad tests et la variabilité du volume des fuites d’un examen à l’autre suggère l’absence de fiabilité du pad test en tant qu’outil d’évaluation, notamment dans le cadre de protocoles d’études thérapeutiques.