Fatigue urétrale et pelvienne
Tóm tắt
La physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort est complexe et le rôle respectif des mécanismes actifs et passifs impliqués demeure incertain. La toux entraîne une contraction du sphincter urétral et des muscles péri-urétraux du plancher pelvien. Tous les muscles striés, y compris le rhabdomyosphincter urétral et les muscles péri-urétraux, peuvent être concernés par un phénomène de fatigue neuromusculaire à l'effort. Cet article fait une revue des études ayant exploré la fatigue périnéale. Revue systématique de la littérature à partir des bases de données Medline, Pascal et Embase en utilisant les mots clés: urètre, fatigue, incontinence urinaire, effort, plancher pelvien, pression urétrale, muscle, fatigue urétrale. Bien que le sphincter strié urétral soit riche en fibresmusculaires lentes, il semblerait que des efforts de toux répétés entraînent une diminution importante de la pression urétrale (appelée «fatigue urétrale») chez certaines patientes présentant une incontinence urinaire à l'effort. Des modèles animaux ont bien montré que les muscles pelviens présentaient une fatigabilité neuromusculaire plus rapide et plus importante que les muscles squelettiques des membres. Toutefois, les études réalisées chez l'homme n'ont pas encore permis de démontrer qu'il existait un excès de fatigabilité des muscles du plancher pelvien des femmes présentant une incontinence urinaire à l'effort. Cet article discute les méthodologies employées dans ces études. Une fatigabilité pathologique du sphincter urétral et/ou des muscles du plancher pelvien pourrait jouer un rôle dans la physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort.