Complications postopératoires et implants de renfort vaginaux: nouvelles complications, nouvelle séméiologie, démarches préventive et thérapeutique

Pelvi-périnéologie - Tập 1 - Trang 178-185 - 2006
M. Cosson1, P. Collinet1, M. Boukerrou1, J.P. Lucot1, M. Nayama1, P. Debodinance2
1Clinique de Gynécologie, hôpital Jeanne-de-Flandres, université de Médecine, Lille, France
2Service de Gynécologie-Obstétrique, centre hospitalier de Dunkerque, Dunkerque, France

Tóm tắt

Nous envisageons successivement la description des complications des implants de renfort vaginaux, leur symptomatologie, leur prévention et leur traitement spécifique. Nous nous sommes attachés à définir et décrire précisément ces complications afin de proposer une classification rationnelle et claire qui pourra être retenue ultérieurement dans les futures publications sur ce sujet. Nous distinguerons ainsi les complications: Type 1: Défaut de cicatrisation vaginale – 1 A: Exposition vaginale de prothèse; – 1 B: Troubles de la cicatrisation; polypes, synéchies. Type 2: Infection du matériau; diffusion le long de l’implant favorisée par la densité du matériau – 2 A: Érosions vaginales; – 2 B: Infection diffusant le long de la bandelette; – 2 C: Érosion cutanée; – 2 D: Abcès de contact; – 2 E: Abcès à distance; – 2 F: Fistules; – 2 G: Infection aigues: cellulite pelvienne. Type 3: Rétractions prothétiques – Grade 1: Implant de renfort palpable; – Grade 2: Rétraction modérée et/ou peu symptomatique; – Grade 3: Rétraction importante et/ou symptomatique; – Grade 4: Implant douloureux ++ au contact. Type 4: Érosions par l’implant – 4 A: Érosions vaginales; cul-de-sac vaginal; – 4 B: Érosions urétrales; – 4 C: Érosions vésicales; – 4 D: Érosions rectales; – 4 E: Autres érosions à distance. Cette classification ne peut malheureusement qu’être provisoire mais a l’avantage de mieux individualiser les différentes catégories de complications qui sont le plus souvent confondues dans les publications. Les implants de renfort vaginaux mis en place pour une cure d’incontinence urinaire ou de prolapsus génital sont bien responsables de complications spécifiques dont la fréquence peut être diminuée par des mesures de prévention. Leur prise en charge fait l’objet de stratégies spécifiques que tout chirurgien utilisant ces produits devrait connaître, notamment pour éviter un retard préjudiciable à la patiente.