Écoulement urétral chez l’homme
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L’écoulement urétral est un des principaux signes d’urétrite masculine aiguë avec la dysurie et les brûlures mictionnelles. Les deux principales causes d’urétrites aiguës sont Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis. L’urétrite gonococcique se manifeste habituellement par un tableau clinique bruyant. Son diagnostic positif repose sur l’examen direct et la culture. Son traitement de première intention repose sur une dose intramusculaire unique de ceftriaxone. L’urétrite à C. trachomatis est souvent pauci-ou asymptomatique. Son diagnostic chez l’homme repose sur la PCR (polymerase chain reaction) sur premier jet urinaire ou écoulement urétral. Le traitement de première intention est l’azithromycine ou la doxycycline. Trichomonas vaginalis et Mycoplasma genitalium doivent être recherchés en cas d’échec du traitement de première ligne. Les urétrites à M. genitalium sont associées à un écoulement purulent dans plus de 60 % des cas. La méthode diagnostique de référence repose sur la PCR, coûteuse et réservée aux laboratoires spécialisés. Il n’existe pas de consensus concernant leur traitement, mais des succès thérapeutiques ont été rapportés avec l’azithromycine et la josamycine. L’urétrite à T. vaginalis est le plus souvent asymptomatique, mais peut être associée à un écoulement urétral. Le diagnostic respose sur l’examen direct, mais surtout sur la culture. Le traitement repose sur le métronidazole. Comme pour toute infection sexuellement transmissible (IST), le diagnostic d’urétrite aiguë implique: 1) le dépistage des autres IST chez le patient index; 2) le dépistage de ses partenaires; 3) une information sur les risques, le dépistage et la prévention des IST; 4) une vaccination anti-hépatite B.
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